Ceux que certaines brutes indignes ont fait subir à la communauté africaine subsaharienne, est inqualifiable et devrait être puni avec sévérité.
Il est tragique pour les Tunisiens que nous sommes que ces actes aient semblé être endossés par nos pouvoirs publics. Si c’était le cas, ce serait une situation d’une gravité inédite.
Le camp de l’honneur s’est heureusement vite mobilisé malgré des moyens dérisoires pour soutenir les victimes désignées du racisme et de la xénophobie. Et aussi pour dire « Pas en notre nom » car cette Tunisie haineuse et revancharde n’est pas la nôtre.
Que ceux qui brutalisent des gens sans défense, se souviennent de ce que Kadhafi avait fait subir aux travailleurs immigrés tunisiens.
Depuis les années soixante-dix, le ci-devant dictateur libyen se faisait un devoir d’expulser des dizaines de milliers de Tunisiens lorsqu’il voulait mettre des bâtons dans les roues de la Tunisie.
Que nous fassions aujourd’hui la même chose pour des Ivoiriens, des Guinéens et d’autres Africains comme nous, est une honte absolue.
Du temps des vengeances de Kadhafi, nous avions subi et maintenant, nous faisons subir. Quelle chute terrible pour un peuple communément qualifié d’hospitalier et d’accueillant.
Ceux qui ont commis ces actes qui ont sali la Tunisie ainsi que leurs commanditaires, doivent être punis de manière exemplaire.
Quant aux pouvoirs publics, ils devraient tirer les leçons de cet épisode honteux pour mettre le holà à tout relent xénophobe dans notre pays.