Tout de suite après les Ă©vĂ©nements du 14 janvier 2011, une soixantaine de familles avaient envahi les locaux de l’ancienne Ă©cole israelite de la Hafsia.
Cette Ă©cole Ă©tait fermĂ©e depuis longtemps et la municipalitĂ© de Tunis escomptait y installer une rĂ©sidence d’artistes. De plus, il arrivait que la cour du lycĂ©e accueille des reprĂ©sentations du festival de la mĂ©dina, durant le mois de Ramadan.
Le pĂ©rimètre de cette Ă©cole fait aujourd’hui partie du musĂ©e de la ville de Tunis, le palais Khereddine. D’ailleurs, l’ensemble avait appartenu au ministre Khereddine avant le morcellement de la propriĂ©tĂ©.
Au dĂ©part du ministre, une partie de la demeure deviendra un tribunal, d’oĂą le nom de la rue. Une autre partie servira au dĂ©but du vingtième siècle Ă la construction de l’une des Ă©coles de l’Alliance israelite.
Aujourd’hui, les locaux sont occupĂ©s par des squatteurs qui se sont installĂ©s dans les salles de classe.
Une soixantaine de familles habite les lieux depuis 2011 et, malgrĂ© l’existence d’une autorisation du juge, la municipalitĂ© alors dirigĂ©e par Seifallah Lasram avait jugĂ© bon de surseoir Ă son exĂ©cution pour des raisons humanitaires.
Les familles qui sont installĂ©es dans ces locaux demandent Ă ĂŞtre relogĂ©es et il semble qu’une solution serait actuellement prĂ©conisĂ©e par la municipalitĂ©.
En attendant sa mise en oeuvre, faute de mieux, les familles sont installĂ©es dans des salles de classes amĂ©nagĂ©es de sorte qu’on puisse y vivre.
Quant aux services culturels de la ville, ils attendent eux aussi la réhabilitation des lieux pour y développer leurs projets.
Saura-t-on trouver un juste milieu? C’est aux services de la ville de faire preuve d’imagination pour trouver la meilleure issue.
