Les rues de nos villes sont pleines de ces marchands de fruits d’automne qui viennent tout droit de nos terroirs. A l’image de Nizar, ils sont nombreux Ă sillonner les rues ou Ă s’installer aux confluences des grandes artères pour Ă©couler leurs produits.
Reconnaissables entre tous, les « zaarour » et « anneb » sont ainsi Ă l’honneur! Azeroles et fruits du jujubier se nĂ©gocient un peu partout et s’envolent très vite car les passants en sont friands.Le jeune Nizar est venu de BĂ©ja avec sa prĂ©cieuse cargaison et a commencĂ© Ă l’Ă©couler dès les premières heures matinales.
A l’entrĂ©e de l’avenue de la LibertĂ©, sans tambours ni trompettes, il est lĂ qui vend ses fruits aux saveurs automnales et maintient une longue tradition.
En effet, l’arrivĂ©e de ces ambulants est scrutĂ©e par les gourmets qui savent qu’ils arrivent lorsque les figues se font rares et qu’apparaissent les premières grenades.
Pour quelques jours voire quelques semaines, Nizar sera fidèle Ă son poste et rĂ©pondra Ă l’appel des « zaarour » et « anneb ».
Puis, tout aussi subrepticement, la saison s’achèvera et peu Ă peu, les agrumes rĂ©gneront sur nos marchĂ©s.
HB
