Que de bricolages et que d’arrière-pensées bigotes, crypto-religieuses et odieusement politiciennes lorsqu’il s’agit d’aborder le sujet comiquement tabou du vin et de ses déclinaisons…
Et la santé publique dans tout ça ?
Alors que les prix des spiritueux ont été revus à la baisse pour des raisons qui demeurent confuses, on ne semble pas dans ce domaine se soucier de la santé publique à cause de l’abus clairement constatable d’alcools fort.
Est-il logique que le prix d’une bouteille de whisky soit moindre que celui d’une bouteille de vin, avec une consommation qui s’emballe au nom de la loi de l’offre et de la demande ?
Qui pratique ces surenchères ?
On peut se le demander… Toutefois, ce qui laisse tout aussi perplexe, ce sont les tarifs auxquels est désormais vendu une bouteille de vin dans la majorité des restaurants de la capitale.
Alors que les prix chez les détaillants sont connus de tous et demeurent abordables, au restaurant, on pratique la surenchère.
En effet, une bouteille de vin qui se vend autour de dix dinars au supermarché coûtera près de quarante dinars au restaurant ! Est-ce normal que le vin de table le plus commun atteigne ces prix ?
Un enjeu redoutable pour l’espace public
On dirait que des mains occultes veulent transformer le vin en produit de luxe lorsqu’il est consommé dans l’espace public, ce qui porte une redoutable dimension symbolique…
En effet, cela signifie au fond que pour boire un verre à bon marché, il faudrait « se cacher » chez soi.
Ne parlons pas des vins exportés qui s’ils apportent un peu d’exotisme coûtent les yeux de la tête et ne vous laissent ensuite que vos yeux pour pleurer leur prix exorbitant !
A bon entendeur, tchin-tchin!
Dans tout cela, il y a bel et bien quelque chose qui cloche et peut-être nos lecteurs nous aideront-ils à démêler cet écheveau. Mais qu’on se le dise, peu importe le flacon du moment qu’on le boit modérément et à prix doux. A bon entendeur, tchin-tchin !