Quand il s’agit de consommer, ce ne sont pas les états d’âme qui nous étouffent ! Sinon comment expliquer que, sur fond de crise, avec la menace d’une grève à la pompe pour les automobilistes, tout le monde n’a que le mouton de l’Aid à l’esprit !
Oubliée la grève des instits, oubliée la rentrée plutôt heurtée, oublié le projet de loi sur la réconciliation économique… C’est la trêve des confiseurs et des démagogues qui ne feront pas de discours la bouche pleine et la panse bien remplie…
Et comme l’Aid, c’est jeudi, tout le monde se prépare à faire le pont jusqu’à lundi prochain, en claquant les salaires et pensions d’octobre qui ont été servis en avance d’une semaine pour que la grande bouffe soit totale.
Quatre jours de ripaille et de bombance pour se remonter le moral tout en creusant un trou encore plus profond dans les bourses des ménages. De toute façon, crise ou pas, nous n’allons pas changer nos traditions à cause de cette transition boiteuse !
La relance de l’économie peut toujours attendre… Quant à moi, je ne vais pas jouer les rabat-joie à contre courant et, comme tout le monde, je vais probablement participer à ce festin à crédit qui pèse sur nos poches… C’est pas rationnel mais c’est comme ça !
Hatem Bourial