La « mdhalla » tunisienne, notre couvre-chef qu’on retrouve partout, est-elle un lointain cousin des pétases antiques ?
Tout le laisse croire surtout lorsqu’on regarde de près certaines mosaïques et que l’on compare les chapeaux de l’époque avec notre « mdhalla » d’aujourd’hui.
Aussi bien la forme, le matériau ou les textures ont l’air semblables. On dirait presque qu’ils ont connu une transmission invisible.
Sur cette mosaïque qui provient de Dougga, on peut ainsi admirer le maintien de ce pêcheur à la ligne de l’antiquité.
Mais ce sont son chapeau et son couffin qui sautent aux yeux et semblent nous interpeller par-delà les siècles.
Dès lors, sans doute, pétases et « mdhallas » sont cousins ! Pour mémoire, le pétase est un chapeau ancien qui pouvait être en paille ou en feutre.
Ses bords larges et le cordon noué sous le menton qui le maintenait en place renvoient assurément à la « mdhalla » tunisienne.