Au milieu du dix-neuvième siècle, les Européens vivant en Tunisie étaient près de 12.000 âmes.
La moitiĂ© d’entre eux Ă©taient d’origine maltaise et s’Ă©taient installĂ©s dans diffĂ©rentes villes tunisiennes.
Avec une langue proche du dialecte tunisien et une détermination au travail devenue légendaire, les Maltais se sont vite adaptés et constituaient la communauté étrangère la plus importante en nombre.
Marchands de lait qu’ils tiraient de leurs chèvres, bouchers ou transporteurs et carrossiers, les Maltais Ă©taient rĂ©putĂ©s pour leur abnĂ©gation.
Fort connus, certains d’entre eux ont connu d’incontestables rĂ©ussites Ă l’image du cafetier Bondin ou du libraire Saliba.
De nos jours, de nombreuses familles aux origines maltaises vivent encore en Tunisie Ă l’instar des Mangani, des Cauchi ou encore des Schembri.
Dans le temps et jusqu’aux annĂ©es 1960, l’essentiel des Maltais de Tunis rĂ©sidait Ă Bab El Khadhra et aux alentours.
La rue des Maltais (aujourd’hui Mongi Slim) et la rue Malta Sghira tĂ©moignent encore de cette prĂ©sence.
