Beaucoup de monuments historiques ont Ă©tĂ© restaurĂ©s ces dernières annĂ©es. Toutefois, ces monuments restent fermĂ©s et n’accueillent pas le public.
Et, logiquement, ces sites se dĂ©tĂ©riorent de nouveau, s’effritent peu Ă peu sans que personne ne puisse profiter de ces restaurations aussi coĂ»teuses que dĂ©licates Ă rĂ©aliser.
Parfois, ces restaurations sont organisĂ©es dans le cadre de la coopĂ©ration internationale et la partie tunisienne s’oblige contractuellement Ă ouvrir et animer ces sites.
Toutefois, il n’en est rien et ces espaces restaurĂ©s restent piteusement fermĂ©s. Les deux exemples les plus rĂ©cents qui peuvent ĂŞtre mentionnĂ©s sont le fort de l’Ă®le de Chikly qui devrait ĂŞtre ouvert depuis longtemps aux visiteurs. La restauration dans ce cas avait Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e avec l’appui de la coopĂ©ration espagnole.
Le second exemple est celui de l’ancienne Ă©glise Sainte-Croix, dans la mĂ©dina de Tunis. Après l’inauguration en grande pompe, l’espace ainsi gagnĂ© a Ă©tĂ© tout simplement refermĂ©. Dans ce cas, c’est la coopĂ©ration italienne qui avait appuyĂ© le projet.
Plus largement, la mĂ©dina de Tunis continue Ă souffrir de l’absence d’un musĂ©e digne de ce nom alors que tous ses espaces musĂ©aux sont fermĂ©s.
En effet, Tourbet El Bey et ses sépultures beylicales, Dar Ben Abdallah et son musée des traditions populaires et le mausolée Bou Krissan avec son musée lapidaire sont tristement fermés depuis des années pour ne pas dire des décennies.
Dans ces trois cas, les restaurations ont bel et bien commencĂ© mais se poursuivent toujours…
A en perdre son latin !
