Décidément, le vandalisme au quotidien ressemble de plus en plus à une petite délinquance inconsciente.
Comment qualifier les graffitis qui recouvrent la tour-vigie du Ribat de Sousse? Doit-on se taire face à ces petites déprédations qui, demain, deviendront grandes ?
Le geste peut paraĂ®tre en effet anodin, un simple graffiti. Il n’en reste pas moins inacceptable et tĂ©moigne d’une inconscience complète et d’un irrespect tĂŞtu pour notre hĂ©ritage historique.
Ce sont des lycĂ©ens qui, en gĂ©nĂ©ral, commettent ces graffitis et le plus cinglant, c’est qu’ils font ces gestes de lèse-patrimoine alors qu’ils sont en excursion scolaire.
Bien entendu, il est impossible de mettre un surveillant derrière chaque visiteur. Toutefois, cette tendance au graffiti concerne plusieurs monuments.
Nous parlons aujourd’hui du Ribat de Sousse mais aurions pu aussi bien Ă©voquer l’amphithéâtre d’El Djem ou les Bassins aghlabides de Kairouan.
Comment mettre le holĂ Ă cette petite dĂ©linquance qui s’ignore ? Sensibilisation bien sĂ»r mais aussi un travail pĂ©dagogique de fond pour ancrer le respect du legs patrimonial.
Rien de grave, diront certains. Ce ne sont en effet que des graffitis mais inacceptables sur le principe et la forme.
Soulignons le, le cas n’est pas isolĂ© et concerne malheureusement de nombreux sites archĂ©ologiques et historiques.
(Crédit photos : Hatem Bourial)
