Je me souviens des taxis rouge et blanc de Tunis. A la fin des années soixante, ils étaient partout dans la ville et certaines cartes postales d’époque montrent l’une de leurs stations principales, celle de Bab Souika.
Renault, Dauphine, Simca…
En ce temps, les taxis étaient minuscules et pour les uns c’était une Quatre chevaux et pour les autres une Dauphine ou une Simca Major.
Les taxis rouge et blanc ont commencé à disparaitre à la fin des années soixante-dix. Ils ont été progressivement remplacés par les voitures jaunes que nous utilisons aujourd’hui.
Six cents taxis en 1956 !
Pour retrouver la première trace des taxis bébés, il faut remonter à 1951. C’est à cette époque que des taxis de petite cylindrée ont été mis en service pour la première fois.
Au début, seules dix autorisations avaient été données mais cinq ans plus tard, en 1956, il y avait plus de 600 taxis en circulation.
Au début étaient les fiacres…
Ce furent la reconversion des anciens cochers de fiacre et celle des grands taxis qui accélérèrent le mouvement. En effet, ces derniers purent échanger leur licence contre une licence de taxi bébé.
Devenue la reine du transport tunisois, la Renault Quatre chevaux connaitra depuis la longue carrière que ceux de ma génération connaissent bien…
H.B.