Commencée le 5 avril, la célébration de Pessah touche à sa fin qui interviendra dans la soirée du 13 avril. Ces dates correspondent au 14 et au 21 Nissan du calendrier hébraïque.
La mimouna est une fête populaire qui accompagne la fin du dernier jour de Pessah. Elle a une signification précise puisqu’elle marque la rupture avec le rythme pascal durant lequel certains aliments qualifiés de « hametz » sont prohibés. C’est pour cela que les aliments à base de pâte levée y font leur grand retour.
Avec la « mimouna » cesse la consommation du pain azyme et reviennent les jours ordinaires. Et s’il est d’usage de consommer du couscous dans certaines communautés, un bon vieux casse-croûte au thon fait également l’affaire pour revenir aux routines alimentaires.
Dans les communautés d’origine maghrébine, établies en Israël, la « mimouna » est devenue une fête à part entière, avec ses rituels propitiatoires et des visites entre voisins.
A ce titre, il est de tradition que le premier pain d’après Pessah, soit offert par les voisins musulmans des familles juives.
En effet, le pain non azyme ne devant pas être manipulé par les juifs jusqu’à la fin de Pessah, ce sont les voisins musulmans qui le présentent en offrande dès que les étoiles apparaissent dans le ciel de Nissan.
Fin de l’interdiction du « hametz », le rituel de la « mimouna » se confond avec la célébration immémoriale de « Isrou Hag Pessah », la sortie Pessah.
Pour mémoire, le terme « hametz » désigne le pain levé obtenu par fermentation du blé et d’autres céréales citées dans le Talmud qui sont interdites à la consommation durant Pessah.