En 1913, Alexandre Roubtzoff se trouve Ă Tanger après avoir visitĂ© Cadix en Espagne. C’est lĂ qu’il dĂ©cide sur un coup de tĂŞte, de partir pour Tunis. Et c’est le 1er avril 1914 qu’il arrive dans la capitale tunisienne.
Il a trente ans et, Ă bord du bateau « Citta di Siracusa », il approche du golfe de Tunis. DĂ©jĂ , il ressent une grande Ă©motion esthĂ©tique. D’ailleurs, il va très vite se dĂ©cider Ă rester pour toujours en Tunisie.
N’Ă©crit-il pas dans ses carnets : « Si je tiens Ă vivre toujours ici, c’est qu’ailleurs, j’aurais la nostalgie de la lumière ».
Les Ă©vĂ©nements politiques en Russie, avec la rĂ©volution de 1917, achèveront de fixer Roubtzoff en Tunisie. Il y peindra des milliers d’œuvres et voyagera partout dans le pays. Roubtzoff rĂ©alisera aussi une multitude de portraits et de nombreuses Ĺ“uvres Ă thèmes orientalistes. Il s’Ă©tait installĂ© au 33, rue Al-Djazira et de lĂ , il sillonnera tout le pays.
NaturalisĂ© français en 1924, Roubtzoff continuera Ă peindre jusqu’Ă sa mort en novembre 1949.
InhumĂ© Ă Tunis, au cimetière du Borgel, il laisse derrière lui une somme impressionnante et des centaines de croquis. Ses travaux sur les rues de Tunis et leurs portes cloutĂ©es sont aujourd’hui comptĂ©s parmi ses Ĺ“uvres les plus emblĂ©matiques.
