Notre Baba Aziz national aurait eu 118 ans aujourd’hui… Né un 17 décembre 1898, Abdelaziz Laroui ne nous a jamais véritablement quitté.
Un maître de la langue tunisienne
Longtemps après sa mort en juillet 1971, il demeure vivant, surgit parfois dans nos conversations ou bien sourit en filigrane à chaque fois qu’un conteur prend la parole.
Abdelaziz Laroui reste en effet lié à la mémoire tunisienne car il fut l’un des plus grands maîtres de notre langue dialectale qu’il maniait à la perfection. Laroui nous est connu grâce à ses chroniques radiophoniques et les contes qu’il narrait à travers les ondes puis à la télévision.
Un gong qui vibre encore
Laroui, ce fut aussi un gong demeuré fameux qui annonçait ses émissions. Les vibrations de ce gong semblent encore retentir dans les oreilles de ses fidèles auditeurs qui, pour certains, ont suivi ses émissions pendant un demi-siècle.
La vie de laroui ne saurait toutefois se résumer à la radio car il fut aussi un redoutable journaliste de la presse écrite avec ses chroniques parues en langue française dans « Le Petit Matin » de 1932 à 1938.
Baba Aziz repose dans nos cœurs
Laroui fut aussi l’éphémère directeur du journal « Le Croissant » et l’auteur de critiques artistiques qui nous renseignent sur son époque.
Si la mémoire populaire n’a retenu de lui que le conteur et l’homme de radio, nous avons oublié les multiples autres facettes de son talent. Mais l’essentiel demeure: nous n’avons jamais oublié Baba Aziz, 45 ans après sa mort et 118 ans après sa naissance.
A tout jamais, il repose dans nos cœurs…
H.B.