Depuis le dĂ©ni de Ben Ali qui avait escamotĂ© les funĂ©railles de Bourguiba, dĂ©cĂ©dĂ© un certain 6 avril 2000, quelque chose avait vacillĂ© en Tunisie…
Aujourd’hui, dix-huit ans après sa mort solitaire et malgrĂ© les coupables gesticulations d’une Troika de triste mĂ©moire, Bourguiba est plus prĂ©sent que jamais, plus vivant que jamais, surtout sur fond de menaces ciblant l’hĂ©ritage qu’il nous a lĂ©guĂ© et tentant de modifier les fondements de la personnalitĂ© tunisienne moderne.
Bourguiba avait, de son vivant, commis de nombreuses erreurs, c’est vrai. Toutefois, mĂŞme si nous pouvons aujourd’hui encore ne pas ĂŞtre d’accord avec sa mĂ©thode ou dĂ©noncer ses dĂ©rives, force est de reconnaitre qu’il a montrĂ© la voie dans laquelle nous devons persĂ©vĂ©rer…
Dix-huit ans après sa mort, plus de trente ans après qu’il ait Ă©tĂ© Ă©cartĂ© du pouvoir, une soixantaine d’annĂ©es après la RĂ©publique, Bourguiba demeure l’une des rares rĂ©ferences modernistes vĂ©ritables dans un monde arabe tournĂ© vers le passĂ© et hantĂ© par les forces de mort…
Ce 6 avril 2018, n’oublions pas Bourguiba…
