Depuis plusieurs années, la capitale subit de nombreuses tensions dues à plusieurs facteurs qui s’associent pour créer les conditions d’une déroute urbaine.
Le commerce anarchique est la première de ces tensions. Les étalages de tous genres tendent à se propager partout et défigurent la ville.
La mendicité est également en train de se répandre à très grande vitesse et s’incruste partout. Toutes les avenues de Tunis sont désormais squattées par mendiants et sans domicile fixe parmi lesquels de nombreux enfants.
En outre, la crasse et les immondices de toute sorte, font désormais partie intégrante de notre quotidien urbain malgré les efforts de la municipalité qui est mise en échec par les vandales ordinaires.
D’ailleurs, tous les pouvoirs publics semblent impuissants à endiguer cette triple tension qui menace la cohérence du centre-ville et lui fait perdre tous ses repères.
Enfin, nous pourrions aussi renverser notre question initiale et nous demander que faire pour mettre en œuvre une politique de promotion sociale digne de ce nom.
Car en règle générale, ce sont les plus fragiles qui vivent comme des naufragés dans la ville sans que personne ou presque ne leur tende la main. Des actions citoyennes et un réveil de la société civile s’imposent.