Le nom antique de Radès est Maxula, un toponyme d’origine libyque. Comme le village antique se trouvait près d’un bac qui reliait la route littorale avec Carthage, il prendra le nom de Maxula per rates (Maxula par le bac). Ce nom deviendra ensuite Radès par dĂ©formation du « rates » initial.
A l’Ă©poque arabe, Radès Ă©tait rĂ©putĂ©e pour son ribat et au onzième siècle, l’historien El Bekri Ă©voque l’existence d’un village en ces lieux.
Toutefois, Radès ne deviendra une citĂ© rĂ©sidentielle qu’Ă l’Ă©poque des Husseinites qui y firent construire plusieurs demeures en haut de la colline. La ville moderne viendra bien plus tard.
Les sources de Hammam LIf
En ce qui concerne Hammam Lif, son nom antique d’origine punique Ă©tait Naro. Puis, en rĂ©fĂ©rence Ă ses sources, la ville changea de nom pour devenir Aquae Persianae Ă l’Ă©poque romaine. A l’arrivĂ©e des Arabes, elle portera les noms de Hammam el Jazira puis Hammam el Anf, en rĂ©fĂ©rence au Cap Bon et aussi aux sources.
Plus tard, au milieu du dix-huitième siècle, Ali Pacha fit construire un pavillon près de l’une des sources qui prendra alors le nom de Ain el Bey.
Au dix-neuvième siècle, Hussein Bey fit construire une demeure qui deviendra le palais beylical aujourd’hui Ă l’abandon mais restĂ© fameux pour sa porte encadrĂ©e de lions et de colonnes supportant des aigles.
Notons Ă©galement dans ce Hammam Lif des anciens temps l’existence d’un Ă©tablissement thermal qui jusqu’aux annĂ©es 1960, exploitait les eaux chlorosulfatĂ©es de Ain el Bey et Ain el Ariane.
