En 1846, Ahmed Bey qui rĂ©gnait sur la Tunisie avait reçu une invitation du roi français Louis-Phillipe. Cette visite du bey en France fut le coup d’envoi de la modernisation de la marine tunisienne.
En effet, Louis-Phillippe, à la demande du bey Ahmed, envoya deux officiers en Tunisie et plusieurs mécaniciens. De plus, il offrit au bey un bateau à vapeur, le « Dante ».
Seulement, Ă cause d’une erreur de navigation, ce bateau allait heurter un rĂ©cif et couler. Le vapeur fut alors replacĂ© par un autre bateau portant le nom de « Minos ».
Désireux de consolider la marine tunisienne, Ahmed Bey acheta ensuite plusieurs unités qui allaient former une flotte militaire et commerciale.
Le bey acheta des bateaux en bois comme l’aviso « Essed » ou la frĂ©gate « Sadikia ». Il acheta aussi des navires modernes qui porteront les noms de « BĂ©chir » et « Mansour ».
Il Ă©tait prĂ©vu par le bey que cette flotte soit installĂ©e Ă Porto Farina (actuelle Ghar el Melh) oĂą un port avait Ă©tĂ© construit. Toutefois, l’ensablement de la rade de Porto Farina par les alluvions de la Medjerda empĂŞchera ce projet de se rĂ©aliser.
Le souverain se retourna alors vers la Goulette. Pour installer le nouveau port, il fera appel à des techniciens français puis néerlandais.
C’est de cette Ă©poque que la Goulette est devenu le port de Tunis.
