Pauvre celui ou celle qui possède une automobile ! DĂ©sormais, c’est cette catĂ©gorie de la population qui est ponctionnĂ©e Ă chaque geste, grugĂ©e Ă chaque tournant, exploitĂ©e Ă©hontĂ©ment.
Aucun répit pour les automobilistes qui subissent de plein fouet tout le stress que peut produire une ville qui est en passe de ne plus en être une.
Comme si les embouteillages et les bouchons ne suffisaient pas, c’est aussi au niveau des parkings que cela coince. D’abord, il n’y en a pas de parkings ! Ensuite, lorsqu’ils existent, ils ne sont pas gardĂ©s mais payants. Ce qui signifie que potentiellement, on peut y dĂ©truire votre vĂ©hicule et que vous n’aurez que vos yeux pour pleurer.
Plus inacceptable encore, autour des lieux de loisirs, des banlieues oĂą l’on sort et de quelques hĂ´tels, ils sont des dizaines Ă faire ce que bon leur semble. Ils vous empĂŞchent de vous garer sur la voie publique pour vous assigner la place qui les arrange et si vous n’obtempĂ©rez pas, ils passent presque directement aux menaces.
Ainsi, il ne suffit plus de payer, il faut aussi courber l’Ă©chine et obĂ©ir aux ordres de ces messieurs au look loubard et au comportement improbable.
Gare Ă celui qui ne ferme pas sa gueule ! Il se trouve alors dans le collimateur et toute la bande rugit devant l’irrĂ©dentiste. Trop souvent, ces scènes se passent au vu et au su de tous et sont devenues ordinaires. Pire, les automobilistes se laissent dĂ©sormais faire et craignent ces petits barbeaux dont les fiefs sont des rues entières ou la proximitĂ© des grands hĂ´tels.
Les pouvoirs publics laissent faire, les municipalitĂ©s sont quasiment complices et ainsi va la (mal) vie dans un pays qui se prĂ©tend touristique, policĂ© et accueillant…
