La veille du 14 janvier, probablement au nom de la jeunesse et de la révolution, voici un père qui, sans l’air d’y toucher, laisse introniser son fils à la tête du parti qu’il a fondé.
Les Husseinites étaient plus clairs !
La veille du 14 janvier, voici un symbole de la terrible dialectique du père, du fils et du malsain esprit qui enfonce, écrase et meurtrit la Tunisie depuis son indépendance et, plus précisément depuis l’abolition de la monarchie.
Au moins, du temps des beys husseinites, en termes de succession, les choses avaient l’avantage d’être claires.
Le beau-fils de Ghannouchi puis Béji Junior…
Dommage, depuis la révolution, les écuries d’Augias débordent à nouveau de nos turpitudes. Après le régne crapuleux de Leila, régente de Carthage et capo mafiosa, au nom de la famille honnie des Trabelsi, nous avons subi des avanies dignes d’une révolution détournée, falsifiée, trahie.
Comme au funeste vieux temps du malsain esprit de la dictature, nous avons vécu comme une humiliation la nomination du beau-fils de Ghannouchi aux Affaires étrangères et, maintenant, voila Béji II qui s’empare des débris de Nidaa Tounés pour lorgner je ne sais où…
Qu’ils donnent une fessée à leurs gossesb!!!
Ras le bol des pères trop prévenants, des fils à papa et du malsain esprit qui les hante. Qu’ils se marient entre eux et fondent une dynastie ! Ou alors, qu’ils donnent à leurs sales gosses une paire de claques ou une fessée et qu’on ne les y reprenne plus à jouer avec l’Etat de tous les Tunisiens.
Car, parler de construire une démocratie en sapant la république relève de l’équilibrisme et de la prestidigitation… Qui vont-ils encore nous sortir de leur chapeau familial, ces magistrats qui, tout en prétendant restaurer le prestige de l’Etat, risquent, demain, de le confondre avec leur chère petite famille…
Entourage quand tu nous tiens…
Apparemment, personne n’a retenu la leçon des errements de Bourguiba, de la chute de Ben Ali et des malheureuses ingérences des « entourages » dans la vie des institutions…
H.B.