Ils se font appeller Abou Yahia ou Abou Thaoura ou Abou Nasr… Il importe de leur dénier ces noms de guerre qui ne reflètent rien d’autre que leurs illusions et leur sauvagerie. Il importe aussi de leur dénier toute référence à l’Islam, car, au fond, leur islamisme de façade, leur foi tactique, sont un leurre qui leur permet de se donner bonne conscience.
Affublons les plutôt des surnoms qu’ils méritent ! Abou Jahl ou Abou Dhalam me viennent à l’esprit mais d’autres sobriquets pourraient mieux les désigner. Même leurs noms sont des pièges et participent de la martyrologie qui anime leurs commanditaires qui ne rêvent que de précipiter l’avènement du wahabisme dans leur Ifriquiya fantasmée.
Nous payons aujourd’hui le projet souterrain de la Troika dont s’est rendu complice le supplétif Ben Jaafar car le sinistre Marzouki savait bien ce qu’il faisait. Ces cheikhs fulminants qui avaient alors envahi la Tunisie sont l’une des racines du mal qui cherche à nous étreindre.
Dans ce contexte de guerre chaude entre le rite malékite maghrébin et les dérives sectaires du wahabisme arabe, le combat à mener est aussi religieux et il est heureux que la Zitouna se rebiffe enfin.
Ces criminels cherchent en effet à nous couper de notre tradition religieuse par la terreur et ont trouvé des Judas pour les aider dans ce projet délirant.
Pointons les du doigt, affirmons une fois pour toutes que nous n’accepterons plus ce travestissement du religieux à des fins politiques. La modernité, y compris religieuse, est à ce prix.
Dès lors, trêve de Abou Yahia et de Abou Nasr. Appelons un chat un chat et un obscurantiste Abou Jahl…