Avec une dizaine de cinémas tous fermés, la capitale du sud est un sidérant désert pour le septième art
On a de la peine à accepter qu’une ville de la taille et de l’importance de Sfax, ne puisse plus avoir une seule salle de cinéma.
Selon les standards de l’Unesco, il devrait au bas mot, y avoir cinquante cinémas pour une ville d’un million d’habitants.
Nous sommes bien loin du compte et sincèrement sidéré par cette anomalie qui en dit long sur la teneur de la vie culturelle dans la deuxième ville du pays.
Heureusement que le réseau du ministère des Affaires culturelles pallie ce vide avec quelques écrans, notamment au Complexe culturel Mohamed Jamoussi.
Pour le reste, on ne peut qu’égrener comme une litanie, les noms des salles toutes disparues. Que reste-t-il désormais de ces temples du septième art ? Seuls les noms ont survécu dans nos mémoires : Atlas, Colisée, Rex, ABC, Bagdad, Étoile, Kawakab et Majestic.