Qui, cinquante après, pourrait nommer le gardien remplaçant de Attouga au Club Africain?
Et, pourtant, il existe, mĂŞme s’il n’a gardĂ© les bois clubistes qu’Ă de rares occasions.
Son nom, c’est Kaouana, si mes souvenirs sont bons et le public pouvait apercevoir sa silhouette sous la guĂ©rite des remplaçants mais jamais ou presque, sur le terrain.
Comme Kaouana, ils ont Ă©tĂ© nombreux les gardiens de but Ă avoir Ă©tĂ© barrĂ©s par Attouga, omniprĂ©sent Ă ce poste aussi bien au Club Africain qu’en Ă©quipe nationale.
Attouga avait succĂ©dĂ© Ă une gĂ©nĂ©ration de gardiens oĂą avaient brillĂ© de mille feux Zarga au CA, Houcine au CAB ou Kanoun Ă l’ESS.
Quant Ă la gĂ©nĂ©ration Attouga, elle a comptĂ© Moncef Tabka qui fut parfois alignĂ© en Ă©quipe nationale. Tabka Ă©tait le gardien de l’US Monastir et passera ensuite Ă l’Etoile.
Abdallah Trabelsi a aussi été aligné en équipe nationale. Fantasque et spectaculaire, il portait les couleurs du Stade Tunisien.
D’autres gardiens sont Ă mentionner pour cette gĂ©nĂ©ration: Gabsi et Khaled Ă l’EspĂ©rance, Ajroud Ă l’Etoile ou Smaoui au Club Sportif Sfaxien. DĂ©rouiche Ă l’Avenir de la Marsa et Ghazi au Club AthlĂ©tique bizertin sont aussi Ă mentionner.
Reste que tous ces gardiens ont vĂ©cu Ă l’ombre de l’incontournable Sadok Sassi, affectueusement surnommĂ© Attouga, Ă cause de son jeune âge lorsqu’il entra dans le monde du foot et de la crĂŞte de cheveux qu’il avait.
Pour l’anecdote et si d’aventure, vous ne le sauriez pas, Attouga en dialecte tunisien signifie « poussin ».
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H.B.