Non, il ne s’agit pas d’une nouvelle dĂ©rive politique ni mĂȘme d’un Ă©pisode dans un soap opĂ©ra turc! C’est d’habitat et de voisinage qu’il s’agit et, encore une fois l’irrespect total et une absurditĂ© kafkaienne semblent servir de plan d’amĂ©nagement urbain.
C’est Ă Carthage que cela se passe. Dans une rue des plus calmes de cette rĂ©gion, une rue qui finit en impasse et connaĂźt une ambiance de western, avec les bons, les mĂ©chants, les brutes et les truands sans oublier les riverains apeurĂ©s qui ne savent plus Ă quel saint se vouer.
Rue Diar El Bahr… ArtĂšre peu frĂ©quentĂ©e, au cĆur d’un quartier rĂ©sidentiel plutĂŽt huppĂ©. Jusqu’Ă l’ouverture rĂ©cente d’un commerce de bouche, un resto qui ouvre tard la nuit.
Les riverains viennent de signer une pétition pour se plaindre aux autorités compétentes du manÚge dont elles sont les victimes.
Voitures qui sillonnent la petite ruelle de jour comme de nuit et qui, se rendant compte qu’elles sont dans un cul-de-sac rebroussent chemin, frĂ©tillantes et vrombissantes.
Poubelles signées émanant du commerce infiltré parmi les demeures et qui jonchent toute la rue, convoquant chats et chiens errants.
Rien ne va plus Ă Diar El Bahr depuis l’installation de ce restaurant qui, selon les riverains, ne respecte personne et cherche Ă imposer sa loi et son dĂ©sordre.
Eplorés, les riverains pétitionnent à tour de bras et redoutent par-dessus tout le retour des beaux jours et la reprise des veillées bruyantes et interminables.
Quelqu’un entendra-t-il leur dĂ©sarroi ? Quelqu’un crĂ©era-t-il un modus vivendi entre voisins malgrĂ© eux ?
Encore une affaire Ă suivre…
