Jeudi 18 septembre 2025, les États-Unis ont opposé leur veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité de l’ONU exigeant un cessez-le-feu immédiat et permanent dans la bande de Gaza, ainsi que la levée des restrictions israéliennes sur l’aide humanitaire. Le texte, soutenu par 14 des 15 membres du Conseil, prévoyait aussi la libération des otages retenus par le Hamas.
Un soutien quasi unanime, bloqué par Washington
Le projet, rédigé par les dix membres non permanents du Conseil, a obtenu un large consensus, avec 14 votes favorables. Mais le veto américain a suffi à bloquer son adoption. C’est la sixième fois que Washington utilise ce droit depuis le déclenchement du conflit à Gaza, il y a près de deux ans, pour protéger son allié israélien.
Une urgence humanitaire dénoncée
Avant le vote, plusieurs ambassadeurs ont tiré la sonnette d’alarme. L’ambassadrice du Danemark, Christina Markus Lassen, a rappelé que « la famine a été confirmée à Gaza », dénonçant une situation « catastrophique » aggravée par l’intensification de l’offensive militaire israélienne dans la ville de Gaza.