La Direction générale des prisons et de la rééducation (DGPR) a démenti une nouvelle fois, ce mardi, les informations relayées sur les réseaux sociaux et dans certains médias au sujet de la détérioration de l’état de santé de plusieurs détenus prétendument en grève de la faim. Dans un communiqué, la DGPR a qualifié ces informations de « fausses nouvelles » et de « manipulations délibérées » diffusées par certaines parties.
L’Administration a annoncé avoir entamé des poursuites judiciaires contre toute personne ayant sciemment diffusé de fausses données à ce sujet, précisant qu’elle transmettra toutes les preuves documentées dont elle dispose aux autorités judiciaires compétentes.
La DGPR a également affirmé que la situation sanitaire de tous les détenus, y compris ceux déclarant observer une grève de la faim, fait l’objet d’un suivi médical régulier, conformément aux protocoles sanitaires en vigueur.
Elle a par ailleurs souligné que plusieurs détenus ayant affirmé être en grève n’ont en réalité pas cessé de s’alimenter, selon les constatations et témoignages du personnel pénitentiaire et des médecins des hôpitaux publics.
Certains auraient même refusé de se soumettre aux examens médicaux de routine, ce qui a permis de confirmer la fausseté de leurs déclarations.