Lors d’un conseil des ministres tenu jeudi 18 septembre 2025, le président Kaïs Saïed a mis en garde contre un « ancien système » et des lobbies accusés de saboter les institutions tunisiennes. Il a dénoncé une « guerre acharnée » contre l’État, des crises « fabriquées » dans des secteurs vitaux et réaffirmé la primauté de la nouvelle Constitution, appelant à une application ferme de la loi.
Un État sous « attaques organisées »
Dans une allocution diffusée par la page officielle de la présidence de la République, Kaïs Saïed a décrit une Tunisie « assiégée » par des réseaux d’intérêts sans doctrine, cherchant à déstabiliser le pays. Santé, éducation, transport, énergie : autant de domaines touchés, selon lui, par des sabotages et des crises artificielles, malgré l’adoption de réformes.
Les lobbies dans le viseur
Le président a accusé des « visages connus » d’orchestrer des manifestations sous couvert de revendications sociales. Il a dénoncé le gaspillage des fonds publics et des coupures d’eau et d’électricité « souvent délibérées », qu’il qualifie d’actes de sabotage contre les citoyens.
La primauté de la nouvelle Constitution
Martelant que la Tunisie n’est plus régie par la Constitution de 2014 ni par les textes d’avant 2011, Kaïs Saïed a exigé l’application stricte de la nouvelle Loi fondamentale issue du référendum. Il a appelé à une justice équitable, non pas pour régler des comptes, mais pour défendre l’unité et l’intégrité de l’État.