La bande de Gaza s’est réveillée, mardi 16 septembre, dans un paysage d’apocalypse. Après une nuit de frappes aériennes intenses, l’armée israélienne a lancé une vaste opération terrestre dans le nord de l’enclave palestinienne, transformant Gaza en champ de ruines et provoquant un exode massif des habitants.
Selon plusieurs témoins et sources humanitaires sur place, des dizaines de frappes aériennes se sont abattues simultanément sur différents quartiers de Gaza City, détruisant des immeubles résidentiels, des infrastructures et des routes. L’un des bâtiments les plus élevés de la ville, la tour Al-Ghafri, a été entièrement pulvérisé, laissant derrière lui un amas de gravats fumants.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a déclaré que « Gaza brûle » et que les forces israéliennes « frappent à main de fer les infrastructures terroristes ». L’armée a confirmé avoir ciblé ce qu’elle décrit comme des « noyaux de commandement du Hamas ».
Des civils pris au piège
Les hôpitaux de Gaza, déjà submergés depuis des mois de conflit, sont dépassés par l’afflux de blessés. Des médecins décrivent des scènes de chaos, des enfants couverts de poussière et de sang, et des familles entières portées disparues sous les décombres.
Les premières estimations font état de plusieurs dizaines de morts, dont des enfants, et de centaines de blessés. Les équipes de secours peinent à atteindre les zones sinistrées, en raison de la poursuite des bombardements et de l’effondrement des routes principales.
Une opération terrestre d’ampleur
Au matin, des colonnes de blindés israéliens ont pénétré dans le nord de Gaza, notamment dans les quartiers de Shuja’iyya et Zeitoun. Selon l’armée, cette opération terrestre vise à « détruire les tunnels et neutraliser les cellules armées du Hamas ».