Les réserves d’eau atteignent 731 millions de m³ au 25 août 2025, en progression par rapport à 2024. Mais la moyenne des trois dernières années reste hors d’atteinte, et les déséquilibres régionaux se creusent.
Des réserves en hausse mais encore insuffisantes
Au 25 août 2025, les barrages tunisiens affichent un taux de remplissage global de 30,9%, soit environ 731 millions de m³ d’eau stockés. C’est une amélioration de 32,3% par rapport à l’an dernier, mais le niveau reste inférieur de 9,5% à la moyenne triennale.
Des apports hydriques en forte progression
Entre le 1er septembre 2024 et le 23 août 2025, les apports cumulés en eau ont atteint 980,3 millions de m³, en hausse de 49% par rapport à la même période de 2024. Toutefois, pour la seule journée du 25 août, les apports (0,39 million de m³) restent bien en deçà des prélèvements (2,03 millions de m³).
Le Nord accapare 92% des réserves
La répartition reste très déséquilibrée : les barrages du Nord sont remplis à 36,3% et concentrent 92% des ressources disponibles. En revanche, la situation est critique dans le Centre (9,9%) et préoccupante au Cap-Bon (21,2%).
Une pression croissante sur les ressources
Ces chiffres confirment que la Tunisie, confrontée à une sécheresse structurelle, dépend largement de la pluviométrie au Nord. La pression s’accentue sur la gestion durable de l’eau, alors que les besoins en irrigation et en consommation domestique ne cessent d’augmenter.