Le Centre national pédagogique et l’Union tunisienne de solidarité sociale ont signé ce lundi 25 août , un partenariat pour faciliter l’accès des enfants issus de familles défavorisées aux livres scolaires. Cette initiative concerne tous les niveaux d’enseignement et prévoit une distribution adaptée aux besoins locaux.
Un partenariat pour faciliter l’accès aux manuels scolaires
Dans le cadre de cet accord, le Centre fournira les manuels scolaires selon les besoins identifiés, et l’Union se chargera de leur distribution auprès des élèves de familles à faibles revenus, y compris ceux non inscrits au registre national des familles vulnérables, selon 21 janv. 2025 La présidente de l’Union tunisienne de la solidarité sociale, Naïma Jlassi, dans une déclaration à la TAP.
L’initiative concerne tous les niveaux d’enseignement, primaire, préparatoire et secondaire, et les manuels seront distribués aux différentes régions en fonction des besoins locaux. Selon Jlassi, ce partenariat contribue à renforcer la solidarité nationale. Il est important de noter que cette convention diffère du programme Amen Social, qui offre des transferts monétaires réguliers aux familles à faible revenu, des soins de santé gratuits ou subventionnés, ainsi que des opportunités d’autonomisation économique.
Après la visite présidentielle, des livres scolaires accessibles à tous
Il convient de rappeler que le président Kaïs Saïed avait visité le Centre national pédagogique le jeudi 21 août, rappelant l’importance d’un accès équitable aux manuels scolaires pour tous les élèves et insistant sur le caractère universel du droit à l’éducation. Il a annoncé la distribution gratuite d’un lot de manuels aux familles modestes et de cahiers subventionnés, affirmant que « tous les élèves doivent être égaux devant les fournitures scolaires ». Saïed a également dénoncé les écarts de qualité entre les cahiers importés et les cahiers produits localement, affirmant que la Tunisie est capable de fabriquer de meilleurs outils scolaires.
Après cette mesure en faveur des élèves issus de familles modestes, une question demeure : peut-on espérer que d’autres catégories confrontées à des difficultés, comme les docteurs au chômage, bénéficient elles aussi bientôt de décisions concrètes ?
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