Le ministère de l’Intérieur met en garde contre la propagation de fausses informations sur les réseaux sociaux. Certaines pages suspectes diffusent des rumeurs visant à discréditer les forces de sécurité et à perturber l’opinion publique.
Démentis et poursuites en cours
Selon le ministère, ces contenus proviennent de groupes connus pour leur hostilité envers les institutions. Leur objectif serait de nuire à l’action des unités de terrain et de semer le trouble, malgré les efforts déployés récemment pour renforcer la sécurité.
Ces pages n’ont aucun lien avec les services officiels. Pour y faire face, les autorités ont entamé, en coordination avec la justice, des poursuites contre les auteurs, qu’ils se trouvent en Tunisie ou à l’étranger.
Le ministère affirme que ces campagnes constituent une menace directe pour l’État et ses institutions. Il appelle les citoyens à faire preuve de vigilance et à ne pas relayer des contenus non vérifiés.
Cas passés de désinformation en Tunisie
Ce phénomène n’est pas nouveau. En avril 2025, la sûreté nationale a démenti une rumeur sur une prétendue immolation devant un poste de police. L’auteur a reconnu avoir inventé cette histoire pour provoquer un scandale. En 2023, la Garde nationale a aussi dû réagir après la publication de fausses informations à son sujet.
À plusieurs reprises, des campagnes ont visé des responsables sécuritaires à travers de faux comptes diffusant des contenus fabriqués. Ces manœuvres visaient à éroder la confiance dans les institutions.
Il convient de rappeler qu’en juillet 2024, le ministère de la Justice avait averti que toute personne ayant mené des campagnes malveillantes, répandu des rumeurs ou des mensonges contre les institutions de l’État ou ses agents serait poursuivie légalement. Les poursuites devaient s’appliquer aussi bien en Tunisie qu’à l’étranger. Le ministère avait également réaffirmé sa confiance en son personnel et son engagement à faire respecter la loi sans exception.