L’Organisation tunisienne pour informer les consommateurs (OTIC) tire la sonnette d’alarme. Dans un communiqué publié ce mardi 8 juillet, elle appelle à la suspension immédiate des concessions accordées pour l’enlèvement des véhicules en infraction (« changuel ») et l’immobilisation par sabot, estimant que ces pratiques sont, dans certains cas, contraires à la loi.
Selon l’organisation, plusieurs municipalités – au premier rang desquelles celle de Tunis – seraient concernées par des dépassements récurrents dans l’application de ces procédures. Elle dénonce des atteintes aux droits des citoyens garantis par la Constitution, ainsi que des violations claires du cadre juridique régissant ces services.
Face à cette situation, l’ONG plaide pour la mise en place urgente d’un mécanisme d’indemnisation au profit des usagers lésés, avec l’obligation pour les compagnies d’assurance partenaires de garantir la réparation des dommages subis. Elle réclame également la création d’un dispositif officiel de réception et de traitement des plaintes liées aux abus constatés sur le terrain.
Enfin, l’organisation propose de moderniser la gestion du stationnement et du contrôle des infractions routières en s’appuyant sur des solutions technologiques : applications mobiles, notifications électroniques ou encore systèmes numériques de surveillance. Objectif affiché : garantir la transparence, prévenir les abus et instaurer une véritable équité administrative.