Depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu le 19 janvier, plus de 150 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, a annoncé samedi le bureau des médias du gouvernement local.
Cette déclaration intervient après une frappe israélienne à Beit Lahia, dans le nord de l’enclave, qui a coûté la vie à neuf personnes, dont trois journalistes et plusieurs travailleurs humanitaires. Les autorités locales accusent Israël d’une « escalade délibérée » visant des civils, notamment ceux cherchant du bois ou tentant de regagner leurs maisons.
L’attaque de samedi a été qualifiée de « massacre odieux », les victimes étant toutes des civils opérant dans un centre d’hébergement et documentant l’action d’une organisation caritative. Selon les autorités gazaouies, elles ne représentaient « aucune menace » pour l’armée israélienne.
Cette recrudescence des violences intervient alors que Tel-Aviv menace de reprendre la guerre pour faire pression sur le Hamas dans les négociations de trêve. Malgré l’accord, Israël poursuit ses frappes sur Gaza, ciblant à la fois des civils et des travailleurs humanitaires.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, au moins 48 543 Palestiniens ont été confirmés tués et 111 981 blessés depuis le début de la guerre. Le bureau des médias du gouvernement de Gaza a mis à jour son bilan, portant le nombre total de morts à plus de 61 700, affirmant que des milliers de personnes portées disparues sous les décombres sont présumées mortes.