Dans un monde où la diplomatie s’effrite sous le poids des tensions, le football s’impose parfois comme un langage universel capable de transcender les clivages.
La récente réélection de Fouzi Lekjaa au Conseil de la FIFA, lors de l’assemblée générale extraordinaire de la CAF au Caire, en est une preuve éclatante. Avec 49 voix sur 54, le patron du football marocain a survolé le scrutin, surpassant notamment l’Égyptien Hani Abou Rida et le Nigérien Djibrilla Hima Hamidou.
Mais au-delà des chiffres, une révélation fait bruisser les coulisses du football africain : selon l’homme d’affaires marocain Abdelmalek Abroun, l’Algérie, la Tunisie et l’Afrique du Sud auraient voté en faveur de Lekjaa. Un geste qui, s’il se confirme, bouscule les rapports de force et interroge. L’Algérie, pourtant en froid diplomatique avec son voisin de l’ouest, aurait-elle laissé parler l’intérêt sportif avant les querelles politiques ?
Silence radio du côté de la Fédération algérienne de football (FAF). Aucune confirmation, aucune infirmation. Le secret du vote protège ses mystères, mais l’idée demeure : sur la pelouse, la rivalité peut laisser place à la reconnaissance. Reste à voir si cette poignée de voix suffira à dessiner un nouveau terrain d’entente, ou si l’hostilité reprendra le dessus dès le prochain coup de sifflet.