Ce mardi 25 février 2025, la Cour de cassation tunisienne a entériné la condamnation de Rached Ghannouchi, leader du mouvement Ennahdha, à quinze mois de prison, assortis de trois ans de surveillance administrative.
Cette décision découle d’une plainte déposée par un syndicaliste des forces de sécurité, en réaction à des propos controversés tenus par Rached Ghannouchi lors de l’éloge funèbre d’un cadre du parti dans le sud du pays.
Poursuivi pour « apologie du terrorisme » en raison de l’emploi du terme « tawaghit », il avait déjà été reconnu coupable en première instance, un verdict confirmé en appel. Son recours en cassation ayant été rejeté, la sentence devient désormais définitive.