En date du 7 janvier 2025, les barrages tunisiens affichent un taux de remplissage moyen de 23,3 %, représentant un volume global de 240 millions de mètres cubes.
Bien que ces chiffres montrent une amélioration par rapport à l’année précédente, le déficit reste significatif, avec un manque estimé à 70 millions de mètres cubes cette saison.
Hamadi Habaieb, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, a souligné que ce bilan, bien qu’encourageant, reflète les séquelles d’une sécheresse prolongée. Ces cinq dernières années ont en effet été marquées par des périodes de stress hydrique inédites, affectant gravement les réserves en eau du pays.
Cette déclaration a été faite à l’occasion d’une réunion au gouvernorat de Sousse, consacrée à l’avancement du projet de station de dessalement à Sidi Abdelhamid. Cette infrastructure, destinée à renforcer l’approvisionnement en eau potable, connaît encore des obstacles entravant son déploiement.
La situation actuelle des ressources hydriques met en évidence l’urgence de diversifier les solutions, à travers notamment le recours au dessalement et une meilleure gestion des périodes de sécheresse, afin de répondre durablement aux besoins en eau de la Tunisie.