Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé sa démission en réponse à une pression croissante au sein de son Parti libéral et à des critiques sur sa gestion économique. Il quittera ses fonctions dès qu’un nouveau leader sera choisi, affirmant que les Canadiens méritent « un véritable choix » pour les élections de 2025.
Après près de dix ans au pouvoir, Trudeau fait face à une popularité en chute libre, exacerbée par l’inflation galopante et la flambée du coût de la vie. Ces défis économiques, combinés aux divisions internes, ont sapé sa capacité à incarner l’unité nécessaire pour diriger son parti.
Malgré son tempérament combatif, Trudeau reconnaît que les luttes intestines compromettent son efficacité : « Si je dois mener des batailles internes, je ne peux être la meilleure option. »
S’ajoutent à cela les menaces politiques de Donald Trump, président élu des États-Unis, qui intensifient les tensions géopolitiques et économiques. Faute d’un mécanisme officiel pour destituer le chef du parti, Trudeau risquait un vote de défiance au Parlement ou une lutte prolongée pour conserver son poste.
Sa décision marque la fin d’une ère et ouvre une période de transition pour les libéraux, appelés à redéfinir leurs priorités et à restaurer la confiance des Canadiens.