A l’aube de ce dimanche 8 décembre 2024, l’opposition syrienne armée est entrée dans la capitale Damas, alors que des rapports médiatiques confirmés évoquent la fuite du président syrien Bachar Al-Assad vers une destination inconnue.
En effet, des groupes rebelles ont annoncé dimanche dans une allocution à la télévision publique syrienne la chute du « tyran » Bachar al-Assad, assurant avoir libéré tous les prisonniers « injustement » détenus, appelant citoyens et combattants à préserver les propriétés de l’Etat.
Il aura suffi qu’une dizaine de jours aux rebelles emmenés par le groupe Hayat Tahrir Al-Cham pour entrer dans Damas et parvenir à la fuite du président Bachar Al-Assad.
Le Premier ministre s’est dit prêt dimanche à coopérer avec la « leadership » que choisira le peuple et à toute procédure de « passation » de pouvoir.
La chute du régime syrien avec une telle rapidité s’explique par un échiquier géopolitique extrêmement complexe et surtout par la position des alliés du régime en question comme la Russie et l’Iran qui n’ont pas soutenu Al-Assad.
Le commandant en chef des Forces démocratiques syriennes, une coalition majoritairement composée de combattants kurdes, a qualifié d' »historique » le moment vécu par les Syriens avec la chute du président Bachar al-Assad, décrit comme un « dictateur » au pouvoir depuis près de 25 ans.
Le président syrien Bachar a pendant près d’un quart de siècle dirigé la Syrie d’une main de fer, réprimant une rébellion qui s’est muée en guerre civile, l’une des plus brutales du XXIe siècle.