L’affaire des dirigeants d’Ennahdha, arrĂŞtĂ©s en dĂ©but de semaine, a Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©e au PĂ´le judiciaire de lutte contre le terrorisme.
Le parquet du tribunal de première instance de Ben Arous a dĂ©cidĂ©, ce jeudi 12 septembre 2024, de transfĂ©rer le dossier de l’enquĂŞte concernant plusieurs dirigeants du mouvement Ennahdha, arrĂŞtĂ©s dans la nuit du 9 septembre, au PĂ´le judiciaire de lutte contre le terrorisme, rapporte Mosaique fm.
Mardi 10 septembre, le mouvement Ennahdha avait annoncĂ©, dans un communiquĂ©, l’arrestation de certains de ses dirigeants, et a dĂ©noncĂ© ces arrestations, appelant Ă leur libĂ©ration.
Les personnes arrĂŞtĂ©es sont Mohamed Kaloui, membre du bureau exĂ©cutif et Mohamed Ali Boukhatem, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral rĂ©gional Ă Ben Arous, ainsi que d’autres membres du mouvement, tous arrĂŞtĂ©s par les forces de sĂ©curitĂ© dans la nuit du 9 septembre.
Le mouvement Ennahdha a estimĂ©, dans son communiquĂ©, que ces arrestations constituent « une escalade contre les forces politiques d’opposition, ainsi qu’une prolongation de la politique d’Ă©touffement des voix libres en prĂ©vision de l’élection prĂ©sidentielle prĂ©vue pour le 6 octobre 2024 ».
Dans un deuxième communiquĂ© publiĂ©, jeudi 12 septembre, le mouvement Ennahdha a condamnĂ© ce qu’il estime ĂŞtre « une vaste campagne d’arrestations lancĂ©e par les autoritĂ©s, ayant touchĂ© des dizaines de militants du mouvement dans diverses rĂ©gions du pays ».
Dans ce communiquĂ©, Ennahdha a de nouveau dĂ©noncĂ© « ces arrestations arbitraires et injustes dont ses militants et militantes sont victimes, exigeant l’arrĂŞt des poursuites et des persĂ©cutions contre ses membres et exigeant la libĂ©ration de toutes les personnes arrĂŞtĂ©es ».
