Le candidat à la prochaine élection présidentielle a décidé de porter plainte contre le ministère de la Justice après la divulgation du nom de sa fille mineure, présent sur une liste de personnes soupçonnées de blanchiment d’argent.
Nizar Chaâri, candidat à la prochaine élection présidentielle, va porter plainte contre le ministère de la Justice pour avoir divulgué le nom de sa fille mineure sur une liste comprenant plusieurs noms de personnes visées par une une enquête pénale pour soupçons de blanchiment d’argent.
Dans une vidéo publiée sur sa page Facebook, le gendre du défunt Aziz Miled, a fait cette annonce, précisant qu’il portait plainte également contre la ministre de la Justice Leila Jaffel, en tant que représentant du département de la Justice.
Dans cette vidéo, il explique également qu’il avait également demandé à son avocate d’alerter le délégué de la protection de l’enfance pour interdire toute diffusion et traitement médiatique de cette liste comportant le nom de sa fille, mais aussi celui de son épouse, de ses parents et le sien outre celui de nombreuses autres personnalités politiques et médiatiques.
Cette liste dont il révèle l’existence, n’est selon lui qu’une manière de « le terroriser et de le pousser à abandonner la course à la présidentielle de 2024 », dit-il, soulignant qu’il n’a pas l’intention de se taire après cette affaire qui implique sa fille mineure dont le nom a été divulgué dans sa totalité, regrettant ainsi l’impact psychologique que cela va avoir sur elle.
Nizar Chaâri estime qu’il reste la cible principale de cette liste tout en précisant que le président de la République Kais Saied n’a aucun lien avec cette affaire « immorale » et appelle, dans ce contexte, le chef de l’État à ouvrir une enquête sur cette affaire.