Fondé dans les années quarante par Diego Perez, le Boléro continue à cultiver sa tradition sous la houlette de la famille Ayada. L’une des meilleures tables du centre-ville de Tunis.
C’est en 1943 que Diego Perez, un exilé espagnol, a créé le restaurant Le Boléro. À ses débuts, cette enseigne se trouvait sur l’avenue de Carthage, juste en face du Palmarium.
Ce n’est que plus tard, en 1951, que le restaurant et son équipe déménageront du côté du passage El Guettar, ainsi nommé pour commémorer une bataille de la Deuxième guerre mondiale ayant eu lieu dans les environs de Gafsa.
Dès 1952, Béchir Ayada allait rejoindre Diego Perez dont il sera l’assistant en salle et en cuisine, avant de reprendre le Boléro en 1963.
Depuis, le restaurant misera sur la convivialité, la générosité et les petits plats aux petits prix. La formule du menu aux cinq plats allait consolider la réputation du Boléro et sa popularité.
Béchir Ayada donnera également sa vocation de bistrot à la tunisienne à cette enseigne aujourd’hui dirigée par ses fils, Abderrazak et Rafik.
Pour la petite histoire, il existe également un Boléro à Paris, fondé par Diego Perez après son départ de Tunis. Et pour l’anecdote, le mot Boléro a une origine espagnole et provient de « bola » qui signifie « boule ». Le terme désigne une danse espagnole à trois temps et aussi un gilet très court.
Toutefois à Tunis, Boléro rime avec bistrot et se conjugue avec l’une des enseignes les plus appréciées.