Vingt-sept personnes ont été tuées à Tripoli en Libye et une centaine d’autres blessées lors d’affrontements violents qui ont opposé, du lundi 14 au mardi 15 août, deux groupes armés dans la banlieue sud-est de Tripoli, la capitale.
L’arrestation du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la « Brigade 444 », par la « Force Al-Radaa », avait déclenché ces combats avant un retour au calme, mardi soir, à la suite de l’annonce de son transfert à une « partie neutre ».
234 familles ont pu être secourues et extraites, ainsi que plusieurs dizaines de médecins ou infirmiers étrangers, bloqués depuis la nuit de lundi dans des zones de combats.
Tard mardi, le « conseil social », formé de notables et personnalités influentes de Soug el-Joumaa, secteur du sud-est de Tripoli et fief de la « Force Al-Radaa », a annoncé être parvenu à un accord avec le chef du gouvernement siégeant à Tripoli, Abdelhamid Dbeibah, pour transférer le colonel Mahmoud Hamza à une « partie neutre ».