L’ONG AOHR en Libye a appelé lundi les organisations internationales à aider environ 360 migrants subsahariens secourus ces derniers jours après avoir été abandonnés, selon les autorités libyennes, dans le désert à la frontière avec la Libye par la police tunisienne, rapporte l’agence AFP.
L’antenne libyenne de l’Organisation arabe des droits humains a « salué l’accueil » en Libye de migrants ayant « connu des situations humanitaires difficiles » avant d’être « sauvés par les gardes-frontières libyens ».
« Selon les gardes libyens, 360 migrants dont des femmes et enfants, nécessitent des secours médicaux et humanitaires urgents », a ajouté l’organisation, dont le siège est au Caire.
Il faut rappeler que les autorités tunisiennes ont démenti tout traitement inhumain de migrants subsahariens. Le président de la République a ordonné les différentes parties prenantes de secourir les subsahariens coincés dans ces zones.
« Cette immigration est une opération pour déplacés et non une immigration régulière. Elle est encadrée par des réseaux criminels de trafic d’êtres humains et d’organes qui visent non seulement à s’enrichir, mais aussi à déstabiliser le pays. Je le répète : nous sommes des Africains et nous sommes fiers de notre identité africaine. Mais nous refusons d’être une terre de transit ou une terre d’accueil », a souligné Kais Saied.