Depuis, le 18 juin jusqu’au 18 juillet, Sami Tchak est avec Annie Ferret, en résidence d’écriture à quatre mains à la Villa Salammbô. Ces deux écrivains sont porteurs d’un projet qui a rencontré le soutien de l’Institut français de Tunisie.
« Ces lieux où l’âme frémit » est en effet un projet d’écriture à quatre mains, qui part de l’émotion puissante que l’on ressent face à certains lieux, marqués par l’homme et son Histoire.
Après de nombreux voyages, ce duo d’écrivains pose ainsi ses valises à Tunis pour s’imprégner de l’âme de la ville et découvrir ses ruines et ses quartiers anciens.
Pour approfondir leur thématique et rencontrer les écrivains tunisiens et le public littéraire et francophone, Sami Tchak et Annie Ferret ont été invités à plusieurs rencontres littéraires à l’Alliance française, à Kairouan le 6 juillet, à Tunis le 7 juillet et à l’Institut français de Sousse le 11 juillet.
Chaque rencontre obéit à une configuration particulière et les deux écrivains interviennent ensemble ou bien séparément.
Ce cycle a été initié dès le 21 juin par une rencontre organisée par le laboratoire Intersignes autour du thème des littératures contemporaines et du mythe de l’écrivain.
Plusieurs autres rencontres sont au programme, notamment autour de la question « En quel français écrit-on ? ». Ce dernier rendez-vous aura lieu vendredi 7 juillet à l’Alliance française de Tunis, toujours en partenariat avec l’Institut français.
Pour mieux connaître Sami Tchak et s’imprégner de ses travaux, une notule de l’Alliance française, permet de découvrir une synthèse de son parcours.
Né au Togo en 1960, Sami Tchak enseigne la philosophie puis suit des études de sociologie à la Sorbonne.
Ses recherches sur la prostitution le mènent en Amérique latine, cadre de quatre de ses romans. Lauréat du Grand Prix d’Afrique noire en 2004 et du Prix Ahmadou-Kourouma en 2007, il revient en 2011 au continent africain avec « Al Capone le Malien », inspiré par le célèbre escroc Donatien Koagné. Également essayiste,
Sami Tchak dit son parcours et sa vision de la littérature dans « La Couleur de l’écrivain » en 2014. Après « Ainsi parlait mon père » en 2018, « Les Fables du moineau », son dernier roman, obtient le prix de « La Renaissance Française », attribué conjointement par l’Académie des Sciences d’Outre-Mer.
Parmi les œuvres de Sami Tchak Le Paradis des chiots » ou « L’ethnologue et le Sage » occupent une place particulière.