Des dizaines d’académiciens occidentaux ont signé une lettre ouverte demandant aux autorités tunisiennes de libérer le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, ainsi que tous les prisonniers politiques du pays.
Cette initiative des universitaires intervient un mois après l’arrestation de Ghannouchi et la perquisition de son domicile, suite à ses déclarations sur une guerre civile en Tunisie,
Les signataires, au nombre de 150 universitaires, ont déclaré que la démocratie tunisienne, qui représente le dernier espoir du printemps arabe, fait face à un retour de la dictature depuis le 25 juillet 2021, avec le démantèlement des institutions démocratiques et la concentration du pouvoir entre les mains du président.
Dans leur lettre ouverte, ils ont souligné que les démocrates en Tunisie n’ont pas gardé le silence, et que cela a conduit des dizaines d’entre eux à être emprisonnés, accusés de manière fallacieuse de « complot contre l’État », en raison de leur défense des droits et des libertés dans le pays.