Une douzaine de pays, dont l’Arabie saoudite, l’Indonésie, l’Argentine, la Turquie, l’Iran ou encore l’Algérie ont exprimé leur intérêt pour une adhésion aux Brics, en attendant la Tunisie.
Parmi ces pays, quatre ont officiellement déjà déposé des demandes d’adhésion. Il s’agit de l’Argentine, de l’Arabie saoudite, de l’Algérie et de l’Iran.
En 2020, la contribution du bloc des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) au produit intérieur brut (PIB) mondial a atteint, 31,5% contre 30,7% pour le G7 en parité de pouvoir d’achat. Le G7 est constitué des États-Unis, de l’Allemagne, du Canada, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni.
Acorn Macro Consulting, l’institut de recherche britannique auteur de cette étude note que la contribution du groupe des pays émergents au PIB mondial devrait se renforcer durant les prochaines années, notamment avec l’élargissement du bloc des BRICS à de nouveaux pays.
En difficulté économique suite au retard accusé dans la finalisation d’un accord de prêt avec le FMI, la Tunisie étudierait l’éventualité d’une adhésion au groupe des BRICS pour trouver un appui à la fois financier, économique mais aussi politique.
Les pays membres du groupe BRICS ont souvent des positions communes sur les questions de politique internationale, en particulier en ce qui concerne les relations avec les pays occidentaux et les institutions financières internationales.