Voici une photo saisie au bond avec deux chats en regard, l’un pétrifié comme le sphinx et l’autre, le regard narquois et l’humeur certainement enjouée.
L’un derrière l’autre, on les dirait plongés dans un dialogue impossible entre la majesté figée du premier et l’imprévisible qui sommeille en le second.
Contraste de la fourrure soyeuse et de la poterie vernissée. Écart de l’élan face à la placidité. Dialectique de ce qui est et sa représentation. Miracle de l’esthétique mise en abyme par une photo qui à son tour, fixe deux chats dans l’immobilité.