Depuis les évènements du 25 juillet, la Tunisie est sous les projecteurs des forces étrangères.
La série d’arrestations qui se poursuit en Tunisie fait du bruit à l’étranger. Hier, lundi 27 février, Un collectif d’avocats, d’intellectuels et de journalistes, parmi lesquels Eva Joly, Edgar Morin, Daniel Cohn-Bendit et Khadija Ryadi, dénonce dans une tribune au « Monde » le durcissement de la répression dans le pays.
« Les arrestations arbitraires, fondées sur des motifs toujours plus ubuesques, dont celle, le 11 février, du militant politique Khayam Turki, sont aujourd’hui devenues un instrument de légitimation par la force. La purge s’étend également aux hommes d’affaires, au motif fallacieux de la lutte anticorruption », a-t-on écrit.
La Tribune intitulée « La terreur se répand en Tunisie dans l’indifférence internationale », accuse des motifs « arbitraires » comme « terrorisme », « complot contre la sécurité », « intelligence avec une force étrangère », pour poursuivre les opposants en Tunisie.