Avec la crise qui pèse sur le pouvoir d’achat des Tunisiens, les prix de plusieurs produits s’envolent et les pénuries persistent.
Désormais, les files d’attente pour le café sont un spectacle habituel et le rationnement du lait est entré dans les nouvelles mœurs.
Quand les prix n’explosent pas, on rogne sur les produits, on grignote sur la quantité et probablement la qualité, on rétrécit les emballages et on ruse comme des Sioux pour préserver des marges bénéficiaires vitales pour des entreprises confrontées de plein fouet à la crise.
Dans les pots de yaourt, il y a moins de yaourt; dans les sachets de kaki, il y a moins de kaki et dans les boîtes de sardines, il y a moins de poisson.
C’est le règne de la demi-portion et des ponctions subreptices. Chacun fait ce qu’il faut pour sortir indemne du tunnel que nous traversons. Quitte à ne plus goûter aux fruits ou à la viande d’agneau.
Les temps sont durs pour les consommateurs qui se serrent la ceinture et peinent à boucler leurs mois.