Au moment où le Maroc a mis à l’essai, mardi 24 janvier, le train ultra rapide desservant Marrakech, dans le même temps, il était question, chez nous, d’une grève des transports, qui a été reportée au dernier moment !
Rien ne sert à nous lamenter, dites-vous. Le gap qui nous sépare du Maroc ne cesse de se creuser de jour en jour, et au point où va le progrès chez nos amis marocains, concomitamment à la décadence qui règne dans nos secteurs d’activité, il y a de quoi s’inquiéter.
L’Office National de Chemins de Fer du Maroc a, en effet, expérimenté, hier mardi, un voyage expérimental à bord du train ultra rapide en direction de Marrakech. Cet essai vient en prélude à l’entrée en service de ce train à l’occasion du 11ème Congrès UIC de la Grande Vitesse Ferroviaire, qui se tiendra du 7 au 10 mars à Marrakech au Maroc.
Avec pour thème « La Grande Vitesse Ferroviaire : la bonne vitesse pour notre planète », ce congrès « met l’accent sur la contribution du chemin de fer à la résolution des problèmes climatiques et à son rôle dans l’aménagement du territoire ».
Plus de 1500 participants sont attendus pour cette onzième édition : décideurs politiques, autorités responsables des transports, entreprises ferroviaires et acteurs-clés de l’inter-modalité, gestionnaires d’infrastructure, industriels, institutions financières, clients, instituts d’études et de recherche, universités, etc.
Nous ne savons pas si la SNCFT va participer à ce congrès ou non, mais la chose dont nous sommes pratiquement sûrs c’est qu’au rythme où roulent nos trains, la délégation risque d’arriver en retard. Ça, au cas où il n’y a pas de grève des transports !