Le président du parti Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi a estimé que « la prise de décision de façon unilatérale par le président de la République, Kaïs Saïed, est la cause principale du faible taux de participation au premier tour des élections législatives ».
Il a indiqué, au micro de Shems fm, ce jeudi 22 décembre 2022 que « théoriquement, le taux de participation au deuxième tour sera encore plus faible. Nous devons mettre fin au processus politique et électoral actuel. Nous ne devons pas organiser le deuxième tour des législatives. C’est une perte de temps et d’argent ».
Et d’ajouter : « le deuxième tour aura lieu début février et ne prendra fin qu’en avril, alors que nos soucis actuels sont axés autour de l’accord avec le FMI, le déficit budgétaire et les pénuries des produits de base », estimant que le communiqué de la présidence de la République du 19 décembre, relatif à la participation au premier tour des législatives, était « une forme de déni ».
Evoquant une possible faillite de l’Etat, Abdelkefi a affirmé que la Tunisie « se dirige vers une catastrophe économique et sociale », appelant à la mise en place d’un gouvernement d’urgence économique de 15 ministères, à travers la fusion de nombre de départements.
Le président de Afek Tounes a, par ailleurs, fait savoir que le report de l’étude du dossier de la Tunisie par le Fonds monétaire international (FMI) était « attendu », le qualifiant de « triste ».